Bilan annuel entre le CISSS, la DPJ et la Régie de police Richelieu-Saint-Laurent

Bilan annuel entre le CISSS, la DPJ et la Régie de police Richelieu-Saint-Laurent

 

Le mercredi 6 décembre, les directions du CISSS de la Montérégie-Est et de la DPJ ont rencontré la Régie intermunicipale de police Richelieu Saint-Laurent à ses bureaux pour lui présenter leur bilan annuel. L’occasion fut idéale pour remercier chacun des intervenants de leur collaboration et de l’excellent travail accompli en partenariat cette année.

Depuis la mise en place de son « projet 360° » prévoyant l’embauche au sein même de ses équipes policières d’un(e) TS en santé mentale pour le CISSS, d’un(e) intervenant(e) du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC), d’un membre de l’organisme Entraide pour hommes et d’un(e) responsable des Maisons d’hébergement pour femmes, les partenariats ont beaucoup évolué à la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent. En accueillant des intervenants du milieu à l’intérieur même de ses murs, la Régie crée ainsi un filet de sécurité mieux adapté, plus agile et, surtout, plus flexible autour des familles. Les différents collaborateurs se félicitent d’ailleurs de cette approche novatrice et proactive qui place réellement les victimes au cœur des priorités.

Le nombre d’interventions du CISSS de la Montérégie-Est pour des cas de santé mentale est encore important cette année. 703 interventions psychosociales ont été répertoriées en 2022-2023 (620 interventions en 2020-2021 et 859 interventions en 2021-2022). Sur les 703 interventions, 219 se sont déroulées sur le territoire de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent. Les interventions étaient le plus souvent en lien avec la schizophrénie, les problématiques suicidaires, l’épuisement d’un proche aidant, l’alcool, la drogue, le logement, etc.

Au niveau de la protection de la jeunesse, la DPJ mentionne que le plus grand enjeu est la gestion de la fugue chez la clientèle adolescente. En effet, 25 % (1 jeune sur 4) des adolescents, même provenant des meilleures familles, expérimentent la fugue. Ce nombre explose à 85 % chez les jeunes qui logent en foyer de réadaptation. Une collaboration soutenue a d’ailleurs été observée entre le personnel des centres jeunesse et les policiers sur le terrain.      

Au terme de cette belle rencontre, les partenaires se sont montrés fiers d’avoir réussi à escalader les différents défis qu’ils ont rencontrés durant la dernière année. Ils se sont également félicités d’avoir réussi à enrichir leurs services conjoints sur le terrain. Le projet « Force » leur a d’ailleurs valu le prix Jean Rochon. Cette reconnaissance est remise chaque année à l’équipe dont le projet d’amélioration est le plus susceptible d’améliorer la santé de la population au Canada.

 

Sur la photo (de gauche à droite) : Jean Martin, dir. adj. de la DPJ, Francis Belzile, directeur du programme jeunesse et des activités de santé publique, Robert James Borris, dir. adj. des programmes santé mentale et dépendance, Maryse Hébert, PDGA programmes sociaux, santé et réadaptation, Francis Lepage, capitaine à la RIPRSL, Marie-Josée Audette, directrice de la DPJ, Marco Carrier, directeur de la RIPRSL, Nadine Gallant, dir. adj. du programme jeunesse - hébergement, Jean-Luc Tremblay, sergent à la RIPRSL, Francois Boisclair, assistant-directeur à la RIPRSL

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